de la formation
Le processus de validation
Professeur
des écoles, Capes, Capet, Capeps, PLP, CPE
Ø Trois éléments d'évaluation
Le stage en responsabilité et le stage de pratique accompagnée sont évolués par le conseiller pédagogique ou le tuteur, les formateurs de I'IUFM en assurent également le suivi et le contrôle.
Le mémoire professionnel est validé à partir d'une soutenance.
Le stage en entreprise des Capet et des PLP est l'objet d'une évaluation, la plupart du temps dans le cadre du mémoire.
Les modules d'enseignements sont évalués à partir d'un compte rendu des travaux.
Ces trois éléments doivent faire l'objet d'une évaluation positive par l’IUFM. En cas d'évaluation négative, un processus plus formel doit être mis en place.
Le directeur de l’UFM établit la liste des professeurs dont la scolarité a été jugée satisfaisante et une autre de ceux dont la scolarité n'a pas été jugée satisfaisante. Parmi ces derniers, il précise ceux pour lesquels il propose une prolongation de la scolarité.
Référence : arrêté du 2.7.1991 (BO n° 27 du 11.7.1991, RLR 438-5)
Les agrégés sont évolués uniquement sur leur dossier individuel, la plupart du temps par un inspecteur général. Ils sont généralement inspectés dans leur classe en responsabilité.
Ø Le processus de validation
Au plus tard début juin, l’IUFM transmet la liste des personnes proposées à validation au recteur. Ce dernier est représenté par un jury dont-il a désigné les membres, et composé en majorité de personnes extérieures à PIUFM, principalement des inspecteurs.
Le jury prend connaissance du dossier individuel et de l'avis formulé par le directeur de l’IUFM. Le jury propose l'admission ou, le cas échéant, demande que les capacités du stagiaire soient vérifiées, notamment par la visite d'un inspecteur, suivie d'un entretien dans une classe en responsabilité pour les enseignants, dans leur service, et en présence d'élèves pour les CPE et les documentalistes. Après une nouvelle délibération, le jury propose l'admission, l'ajournement ou le refus définitif. A la fin de ce processus, le jury propose la titularisation au recteur de l'académie où le stage a été effectué.
Leur évaluation
est assortie d'une proposition en
l’académie
du stage, de même que l’autorisation de renouvellement
ministre,
après avis de la commission administrative paritaire
L’avis
du Sgen-CFDT
Le principe
de séparation des processus d’évaluation
et de validation de la formation est satisfaisant, mais la
composition
des jurys qui examinent cette validation et proposent
formés
en grande majorité d’inspecteurs, c’est-à-dire de
ailleurs
issus d’un corps particulièrement attaché au respect
Si au
moins l’un des trois éléments sujets à l’évaluation n’est
visite
d’un inspecteur qui juge seul
En cas d'inspection
Sachez
que, sur la convocation, doivent
Cette
inspection est suivie d'un entretien
Cette
inspection ne peut donner lieu
en
CDI et en partie en présence d'élèves ;
Contacter
un responsable du Sgen-CFDT
Prolongation du stage
En cas
d'absences pendant l'année du stage et si la totalité de celles-ci est supérieure
à trente-six
Les jours d'absence doivent consécutifs ou non...
Ajournement du stage
Les stagiaires
dont l’année n’a pas été jugée satisfaisante et qui sont ajournés sont autorisés
à
Ils peuvent
demander à être affectés dans un autre IUFM pour y suivre leur formation
Références des textes officiels
• Validation
de l'année de stage : arrêté du 2/07/1991, circulaire n° 2002-070 du
•
Prolongation ou 2e année de stage : note de service
du 20/02/1996 (RLR 822-6).
Pour
les professeurs des écoles
• Conditions
de délivrance du diplôme professionnel de PE: arrêté du 2/10/1991 (RLR
• Validation
de la formation des PE: circ. du 22/10/1992 (BO n° 41 du 29/10/1992)
•
Délivrance du diplôme professionnel des PE: note de service du 9/03/1993 (RLR
726-3).
Pour
les professeurs de collèges, lycée (Capes, Capet, Capeps, PLP)
• Modalités
d'admission à l'examen de qualification professionnelle : arrêté du 18/07/1991
• Certificat
d’aptitude au professorat de lycée professionnel : arrêté du 12 mai 1999 (RLR
•
Modalités de validation de la formation : circ. du 30/09/1991 (RLR 438-5).
• Modalités
de titularisation : note de service du 10/02/1995 (RLR 822-6) et précisée
par
Pour
les CPE
•
Formation des CPE: circ. du 31/03/1992 (RLR 438-5).
•
Certificat d'aptitude aux fonctions de CPE: arrêté du 3/12/1992 (RLR 830-0).
•
Modalités de titularisation (comme pour les professeurs, RLR 822-6)
Voir aussi
Évaluation
de la formation.
«Collés» en fin de deuxième année : une fatalité ?
Les situations d'échec existent. Leur nombre peut avoisiner 5 % d'une promotion. Le phénomène peut paraître marginal mais il semble s'amplifier depuis quelques années, particulièrement chez les PE2 et les PLC2 de langues alimenté parfois par des spécificités locales. Une réflexion est nécessaire.
S'il est logique que la validation de la formation ne soit pas automatique, faut-il se résigner à la fatalité des licenciements ? L'action syndicale est possible et le Sgen-CFDT reste vigilant, particulièrement sur les motifs de licenciements.
Il convient dans un premier temps d'analyser la situation: s'agit-il d'un licenciement isolé ou d'une situation collective inadmissible (taux d'échec élevé de PLC2 dans une discipline, licenciements automatiques et massifs de PE2 sans recours à des prolongations de stages ... ).
Ø Alerter le Sgen-CFDT
La lutte contre l'échec et les refus définitifs se prépare dès qu'il y a risque. Rompre l'isolement constitue une des premières étapes indispensables : prendre en charge collectivement dans les établissements et à l’IUFM, la préparation des épreuves pratiques, les visites de jurys ou d'inspecteurs; Exiger au minimum un conseiller pédagogique, des classes non surchargées, un matériel pédagogique correct pour tous.
Il est indispensable de constituer un dossier très précis et complet en cas de risques d'échec (renseignements individuels, conditions de travail, d'examens, anomalies concernant le jury, etc.).
Licenciement
Le
principe est applicable aux enseignants stagiaires licenciés à l'issue du
stage. Si le stagiaire était titulaire d'un autre corps de fonctionnaires,
il est simplement reversé dans son corps d'origine, et non licencié.
Extrait d'un arrêt du Conseil d'Etat du 11 /03/1994
(n°105-385)