Nous vous recommandons la lecture du hors série de
Sciences humaines de Novembre/Décembre 2006 : plutôt que de distribuer des
zéros de conduite, ils pointent les forces contraires, les vieilles inerties et
les nouvelles dynamiques qui s’affrontent ...
Pour
vous mettre en effervescence 3 articles sont en consultation (cliquez sur le
titre)
Réformes possibles et... impossibles YVES DUTERQ Les programmes,
articulés autour des disciplines académiques, restent soumis à des découpages
aussi arbitraires qu’immuables. La forme scolaire, quant à elle, reste axée
sur un enseignement magistral de contenus, peu motivant pour les nouveaux
publics accueillis. Pourquoi certaines réformes sont-elles si difficiles à
faire passer dans l’école française ?
À
quoi servent les notes ? Pierre MERLE Les notes constituent-elles une mesure
fiable des compétences et de la valeur des élèves ? Hélas, non !
confirment les recherches sur la question. De multiples biais viennent s’introduire
dans l’évaluation des copies. C’est pourquoi, selon Pierre Merle, remplacer
le baccalauréat par un contrôle continu présente certains dangers.
Éduquer
plus ou éduquer mieux ? Entretien avec MARIE DURU-BELLAT Personne
ne souhaite la dévalorisation des diplômes, mais elle frappe pourtant tout
le monde car il y en a trop ! Une sociologue de l’éducation ose poser
la question du rendement de cette inflation au niveau de la société.
Des
spécialistes tentent de répondre aux questions :
Peut-on réformer l’école ? Réformes
possibles et... impossibles Yves Dutercq
Des systèmes meilleurs que d’autres ?
Vincent Dupriez et Xavier Dumay
Comment créer une vraie égalité des
chances ?
Justices scolaires François Dubet
Pourquoi l’école n’intègre-t-elle pas tous
les élèves ?
Le nouveau défi de l’école Joëlle Perroton
Violence scolaire, que faire ?
Pédagogie contre violence Entretien avec Éric
Debarbieux
Comment apprend-on ?
L’école, ça rend intelligent Claude Bastien
Sciences cognitives et pédagogie : une
alliance difficile Martine Fournier
Que faut-il enseigner ? Dominique Raulin
« Modifier le rapport au savoir »
Entretien avec Philippe Meirieu
Qu’est ce qu’un bon prof ? Clermont
Gauthier
À quoi servent les notes ? Pierre Merle
Demain, un prof numérique ? Fabrice Hervieu-Wane
Des secrets pour la réussite ?
Réussite scolaire et estime de soi Benoît
Galand
Les absents ont-ils toujours tort ?
Fabrice Hervieu-Wane
Jules Verne au secours de l’échec scolaire
Serge Boimare
Que veulent les parents ? Comment
réguler le marché scolaire ? Christian Maroy
Ambitions et désillusions des familles
immigrées Yaël Brinbaum
Les IUFM forment-ils les enseignants ?
Patrick Rayou
Faut-il crier haro sur l’université ?
Un système à plusieurs vitesses Georges
Felouzis
Éduquer plus ou éduquer mieux ?
Entretien avec Marie Duru-Bellat
Résultats de
l’enquête MGEN « nouveaux entrants »
Des jeunes enseignants
intéressés par leur travail mais stressés
Enquête
MGEN "nouveaux entrants " dans l’éducation nationale
Dépêches de l’Education
du Mercredi 15 novembre 2006
Des jeunes enseignants intéressés par leur travail mais stressés
(étude)
La majorité des jeunes enseignants (70,6%) trouvent l’exercice de
leur métier "intéressant" mais un sur trois le juge
"stressant" et 20,1% se disent carrément "découragés",
selon une étude de la MGEN rendue publique mercredi, dont le but est de dégager
des "tendances".
Près de 2.000 jeunes enseignants, âgés en moyenne d’une trentaine
d’années, ont répondu à cette enquête mise en ligne sur les sites internet de
la Mutuelle générale de l’Education nationale MGEN) et des trois grandes
fédérations de l’Education, FSU, Unsa-Education et Sgen-CFDT.
Le fait que ces jeunes l’aient fait de manière volontaire a
empêché de constituer "un échantillon représentatif de l’ensemble de leur population",
même si des pondérations ont été effectuées, a précisé la MGEN dans la
présentation de son enquête.
Il ressort néanmoins de cette étude que si près de 90% sont
"satisfaits" d’avoir choisi cette voie professionnelle, un tiers
seulement des jeunes enseignants - stagiaires, titulaires, titulaires
remplaçants - est "enthousiasmé" par son travail.
En parallèle, 56,5% le jugent "fatigant".
Les plus mécontents imputent leurs difficultés d’abord à
l’indiscipline des élèves (38,3%), puis à la faiblesse du niveau scolaire
(30,7%), le manque de reconnaissance sociale (28,9%) ou encore au manque de
soutien (23,5%) de leur administration.
Conséquence ou non de leur désenchantement, les jeunes enseignants
dans leur grande majorité assurent avoir consulté un médecin plus de trois fois
dans l’année scolaire 2005-2006 et 46,4% avoir été arrêtés en moyenne 11 jours
dans l’année.
Ils disent attendre avant tout "un soutien pédagogique"
(73,5%) et une aide à l’accès au logement (57,6%). Ils sont également 48,9% à
réclamer un soutien psychologique dans l’exercice de leur profession.
J.
Mario Horenstein : 'Les psys ont changé leur regard sur le stress enseignant'
Un tiers des jeunes professeurs jugent leur métier stressant : c’est ce que pointe un récent sondage effectué par la MGEN et des syndicats enseignants. J. Mario Horenstein est psychiatre, spécialisé dans la santé mentale des professeurs. Pour lui, le stress n’est pas simplement engendré par les élèves, il l’est aussi par les collègues, la hiérarchie, les parents…
Cahiers
des charges de la formations des maîtres
Communiqué de
presse
Le Sgen-CFDT a été reçu par le cabinet
du ministre de l’Éducation nationale les 6 et 16 novembre 2006.
Pour le Sgen-CFDT, les orientations proposées par les
recommandations du HCE vont dans le bon sens. Elles rejoignent en grande partie
les exigences portées par notre organisation depuis la création des
IUFM. Le Sgen-CFDT considère qu’il est indispensable que figurent dans le
futur cahier des charges de la formation des maîtres des principes et des
propositions qui affirment que :
le métier enseignant est un vrai métier qui
s’apprend et que la maîtrise des seules connaissances disciplinaires ne suffit
pas,
la formation initiale doit davantage mettre
l’accent sur la professionnalisation : notamment la prise en compte de
l’évolution des pratiques, la nécessité d’un cadre collectif d’exercice
professionnel, une meilleure prise en compte des partenariats,
la réflexion sur les valeurs du service
public d’éducation est au cœur de la formation,
une place importante doit être donnée à la
recherche en éducation tant pour la formation initiale que continue.
Pour le Sgen-CFDT, la continuité et la cohérence de l’ensemble de
la formation initiale (dispositif de pré-professionnalisation, licences
pluridisciplinaires, formation à l’IUFM, premières années d’exercice) doivent
être mieux affirmées. À ce titre, le Sgen-CFDT ne partage pas l’idée d’une
première année IUFM réduite à la préparation des concours et n’est pas
favorable à l’évolution proposée des concours supprimant les épreuves
professionnalisantes.
Pour le Sgen-CFDT, le cahier des charges de la formation des
maîtres doit se décliner en fonction d’un référentiel unique de compétences
professionnelles. Il a proposé qu’une compétence soit centrée sur la vie de
l’établissement et la prise en charge des projets. La notion d’un cadrage
national ne doit pas être évacuée.
Concernant l’organisation d’un mouvement spécifique à l’issue des
deux premières années d’exercice, au-delà de la faisabilité, le Sgen-CFDT
rappelle son exigence de deux années pleines de formation après le concours.
Le 17 novembre 2006
B2i, C2i : Tice à l’école en France
à lire le
Dossier spécial B2i (Brevet Informatique et Internet) du Café Pégagogique
nouveau référentiel B2i : les feuilles de position du
nouveau B2i sont disponibles sur Educnet. Pour chaque niveau (école, collège et
lycée) et pour chacun des 5 domaines, elles proposent des objectifs, capacités
et feuilles de position précises.
Équipements multimédias : "les ordinateurs et internet
ne sont pas utilisés très fréquemment" dans les écoles françaises, selon
la Commission européenne
C’est pourquoi, sans doute, Gilles de Robien, le Ministre de l’Education
Nationale, a annoncé un plan en faveur des technologies de l’information appliquées
à l’éducation. Le Ministre veut ainsi favoriser le développement des espaces
numériques de travail (ENT), utiliser les TICE (Technologies de l’information
et de la communication pour l’éducation) pour l’accompagnement scolaire et
mettre à disposition, pour chaque professeur qui sort de l’I.U.F.M., d’une
clé U.S.B. ( !!!) comprenant l’essentiel des ressources pédagogiques
disponibles. Son
discours ici
A la demande du ministre de l’éducation, un groupe de travail
vient de rendre un rapport qui fait un état des lieux de l’intégration des TIC
dans le monde scolaire. Peu complaisant, même s’il oublie de nombreux travaux ,
ce groupe de travail a eu le courage d’oser simplement un ensemble de
question : nous verrons, dans les semaines prochaines si le ministre
décide de s’en emparer.
Selon la dépêche de l’AEF 29-09-2006 : "La plupart
des écoles en Europe disposent maintenant des connexions internet à large bande
dont elles ont besoin pour accéder rapidement à des contenus de haute
qualité" mais "il subsiste cependant des différences importantes
entre les États membres", montre une enquête de la Commission européenne
publiée aujourd’hui, vendredi 29 septembre 2006. Pour la France, elle souligne
que "les ordinateurs et internet ne sont pas utilisés très fréquemment
dans les écoles". La moyenne européenne d’élèves par ordinateur en 2006
est de 10, contre "seulement 4 aux États-Unis" en 2003. Le ratio
d’élèves par ordinateur est estimé entre 3,8 et 5,5 au Danemark, au Royaume-Uni
et au Luxembourg, pour environ 19 en Lettonie, en Lituanie, en Pologne, au
Portugal et en Grèce. L’enquête "évaluation comparative de l’accès et de
l’utilisation des TIC dans les écoles européennes en 2006" a été réalisée
au printemps 2006 dans les 25 États membres de l’Union, ainsi qu’en Norvège et
en Islande, auprès de plus de 10 000 directeurs d’école et plus de 20 000
enseignants.
41% des ménages français disposent d’un accès Internet à domicile, ce qui montre
une progression sensible depuis 2004 mais inscrit la France en dessous de la
moyenne européenne (48%) et au 12ème rang de l’Union. Des progrès ont été
faits. Mais, "ordinateur à un euro" ou pas, la France reste encore
loin derrière ses partenaires européens, selon le 15ème "Tableau de bord
de l’innovation" publié par le ministère de l’industrie.
La Commission européenne évalue l’impact d’eEurope : Elle
vient de publier une communication dont l’objet est de mesurer les progrès
réalisés dans le cadre de l’action e-Europe 2002.Ainsi au chapitre La
formation et la lutte contre la fracture numérique(extrait) “Le double
engagement pris à Lisbonne qui vise à conférer aux citoyens européens les
compétences nécessaires pour exploiter les TIC, mais également à lutter pour
réduire la fracture numérique est réaffirmé avec force.
En ce qui concerne les écoles, l’objectif de réaliser le
raccordement Internet de toutes les établissements scolaires européens est
presque atteint puisqu’en mai 2001, 80% des écoles de l’UE étaient connectées.
Cependant la Commission rappelle que trop souvent encore ces connexions ne sont
pas utilisées à des fins pédagogiques. Par ailleurs, les connexions utilisées
sont encore majoritairement des technologies bas débit.”
Et le C2i, c’est
quoi ? La finalité de ce certificat est d’attester les compétences
professionnelles communes et nécessaires à tous les enseignants pour l’exercice
de leur métier, dans les dimensions pédagogique, éducative et citoyenne. Ces
compétences devant permettre à tout enseignant d’évoluer et de continuer à
se former tout au long de sa carrière. Il valide la maîtrise des usages des
TIC des enseignants dans la continuité du B2i pour les élèves.
Si vous ne l’avez pas encore fait, allez sur le site http://c2i.education.fr/C2i2e/f_ref...
pour connaître l’ensemble du dispositif C2i.
L’Université Toulouse 1 Sciences Sociales ouvre une formation à
distance pour le C2i niveau 1 à partir du mois d’octobre 2006.
Pour plus de détails (information, inscription...) voir la rubrique
"Formation à distance" de la page : http://www.univ-tlse1.fr/c2i/
Source : Alain Berro, correspondant C2i de l’UT1
Le
Monde nous apprend qu’il y a plus de trois millions de créateurs de contenus
sur Internet en France.
D’utilisateur, l’internaute bascule progressivement vers un acteur
du Web, grâce notamment aux outils mis à disposition, outils qui lui permettent
de participer au développement de cette nouvelle génération du Web, moins
statique, plus interactive, participative et collaborative. L’étude, qui
s’appuie sur les résultats de 4 000 interviews en ligne d’individus âgés de 15
ans et plus, distingue deux nouveaux profils d’internaute, déterminés suivant
leur utilisation d’Internet..
Parmi eux, 3,1 millions d’internautes (soit 17,5 %) sont
considérés par l’étude comme assidus (se connectant au moins une fois par jour,
et représentant 17,7 millions d’internautes), et ayant dépassé le stade de la
création sur Internet. Ils deviennent les fournisseurs de contenus propres
(textes, audio, images et vidéo), et gèrent notamment blogs, vlogs ou forums
personnalisés. (je me reconnais -modestement-dans cette description...)
Dans un niveau inférieur d’implication que les créateurs, huit
internautes assidus sur dix (83,7 %), soit 14,8 millions, sont passés du statut
de simple visiteur à celui de "contributeurs" : ils donnent leur
avis, laissent des commentaires sur des blogs, forums ou chats, votent en
ligne, pétitionnent...
Bref, tout votre portrait chers lecteurs !
Le Sgen-CFDT
a surfé pour vous fiche 1
Je vous envoie quelques sites Internet qui vous
feront peut-être gagner beaucoup de temps pour vos preps si vous ne les
connaissez pas déjà!
Bonne lecture