Ce qu’il faut savoir pour agir

 

1- les pouvoirs du conseil d’administration Le projet de recrutement soumis à la délibération du CA fixe :

- le nombre d’assistants d’éducation dont le recrutement est envisagé.

- la quotité de service pour chaque contrat : temps complet, mi-temps, temps partiel ou incomplet.

- la nature des fonctions : surveillance, accès aux nouvelles technologies, appui aux documentalistes, encadrement des sorties scolaires, animation et encadrement du FSE, aide à l’étude et aux devoirs, aide à l’animation des élèves internes hors temps scolaire, aide à l’intégration collective des élèves handicapés, participation au dispositif “ école ouverte ”.

- le ou les lieux d’intervention.

- la convention éventuelle de détachement avec une collectivité territoriale.

Attention : dans le premier degré, c’est “ un collège support ” qui effectue le recrutement sous l’autorité du directeur d’école.

 

2-le contrat de travail

Il précise notamment :

- la durée annuelle du service à accomplir, sa répartition en semaines et donc sa quotité hebdomadaire (sur 39 à 45 semaines).

- les dates de début et fin de contrat (durée maximale de trois ans renouvelable une ou plusieurs fois dans la limite de six ans

- les missions.

- les lieux d’exercice et la quotité horaire effectuée dans chaque établissement ou école.

Le Sgen-CFDT continue à s’opposer à la disparition des MI-SE et des aides éducateurs. Là où sont implantés des postes d’assistants d’éducation, les recrutements doivent pouvoir se faire de manière collégiale et le conseil d’administration jouer

pleinement son rôle. Par ailleurs, le Sgen-CFDT revendique la mise en place de commissions paritaires consultatives académiques.